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Mongi Rahoui : La Constitution de 2022 ne peut bâtir la nouvelle Tunis

Le dirigeant d’Al Watad et membre de la coalition "Que le peuple gagne", Mongi Rahoui, a indiqué, dans "Jaweb Hamza" (Répondez à Hamza) de ce dimanche 30 octobre que le gouvernement de Najla Bouden est un bon élève du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.

"Ce gouvernement est libéral qui exécute des programmes qui n’ont rien à voir avec les aspirations du peuple tunisien (…) Même la loi qui prévoit des sanctions contre les pourvoyeurs de prêts à taux d’intérêt excessif, que j’ai rejetée en 2017, a été récemment décrétée pour servir les intérêts des prêteurs", a-t-il expliqué.

"Un Etat qui se respecte doit dévoiler le contenu de tout accord signé avec un établissement financier mondial. La seule mesure prise par ce gouvernement en faveur des Tunisiens est celle du contrôle préalable à l’importation", a-t-il estimé.

Le 25 juillet alterne le bon et le moins bon

Sur un autre plan, Mongi Rahoui a déclaré qu’il a soutenu les dispositions du 25 juillet 2021 parce qu’elles ont mis fin au règne des islamistes et de leurs alliés.  

"Le 25 juillet est un processus populaire. C’est le fruit de plusieurs années de militantisme (…) La dissolution du Parlement était une revendication populaire parce qu' au moment où les Tunisiens mouraient à cause de la pandémie et de la pauvreté, les différentes composantes de la classe politique étaient occupées à se partager le butin du pouvoir", a-t-il dit.

Il a ajouté que même dans ses rêves, il n’a jamais imaginé que Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha, comparaîtra un jour devant la justice, sur fond de l’affaire d’envoi des jeunes tunisiens aux foyers de tension.

Rahoui a indiqué, en revanche, qu’il ne considère pas la Constitution de 2022 comme une alternative pour bâtir "une nouvelle Tunisie".

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